Hello les amis,
Je viens aujourd’hui vous faire rĂȘver sur un Land que j’adore a Disneyland Paris qui est Fantasyland et qui de plus a inspirĂ© les films qui sont les suivants :
Aujourdâhui c’est voyage Ă travers les Classiques qui ont inspirĂ© les Imagineers de Fantasyland en parcourant la pĂ©riode allant des annĂ©es 1940 Ă nos jours.
1 : Pierre et le Loup đș
Les historiens de lâanimation ont lâhabitude de qualifier de « films dâanthologie » ou « package films » les productions de la pĂ©riode allant de 1942 Ă 1949 dans la mesure oĂč il sâagit de compilations de courts et de moyens mĂ©trages, associant parfois le dessin-animĂ© aux prises de vue rĂ©elles. Parmi ces productions, on compte Coquin de Printemps (Fun and Fancy Free, 1947), que nous Ă©voquions dans notre premiĂšre partie, ainsi que La BoĂźte Ă Musique (Make Mine Music, 1946), dans laquelle se trouve Pierre et le Loup, inspirĂ© du conte musical de Serge Prokofiev. IntitulĂ© « A Fairy Tale in Music », ce segment se retrouve tout naturellement transposĂ© en miniature dans Le Pays des Contes de FĂ©es, juste en face de la scĂšne dĂ©diĂ©e Ă Une Nuit sur le Mont Chauve, dont il partage plus dâun trait. En effet, non seulement leurs musiques ont Ă©tĂ© composĂ©es par des compositeurs dâorigine russe, mais Pierre et le Loup fut un temps envisagĂ© comme un segment possible pour Fantasia (1940). Prokofiev Ă©tait mĂȘme venu aux Walt Disney Animation Studios en 1938 pour prĂ©senter son Ćuvre Ă Walt.
2 : Le crapaud et le maitre d’Ă©cole đž
Lâautre dessin-animĂ© de ce type reprĂ©sentĂ© Ă Fantasyland est Le Crapaud et le MaĂźtre dâĂcole (1949), et tout particuliĂšrement le segment « La Mare aux Grenouille » racontant les « exploits » de Crapaud Baron TĂȘtard. Celui-ci est tellement passionnĂ© dâautomobiles quâil va jusquâĂ Ă©changer son manoir ancestral contre un cabriolet. VolĂ©, qui plus est. Heureusement, il pourra compter sur ses amis fidĂšles pour le sortir de ce mauvais pas et lui permettre de rĂ©cupĂ©rer son bien !
Ce manoir, câest Toad Hall Restaurant, que lâon peut admirer dans la partie britannique de Fantasyland. Son architecture, dans la plus pure tradition du style « Tudor », reprend celle du film et atteste des nobles origines de notre baron. Quant Ă la dĂ©coration, elle est Ă lâaune de la personnalitĂ© fantasque du propriĂ©taire des lieux. Avez-vous remarquĂ© la girouette juchĂ©e sur la tourelle Ă droite de lâentrĂ©e ? Elle Ă©voque prĂ©cisĂ©ment cette passion dĂ©vorante pour les automobiles qui est au cĆur du dessin-animé !
LâĂąge dâargent
Cette pĂ©riode de renouveau pour les Walt Disney Animation Studios rassemble les longs-mĂ©trages allant des annĂ©es 1950 Ă 1967 auxquels Walt a directement participĂ©. Presque tous les dessins-animĂ©s de cette pĂ©riode sont reprĂ©sentĂ©s Ă Fantasyland, Ă lâexception du Livre de la Jungle (prĂ©sent Ă Adventureland) et Les 101 Dalmatiens (citĂ© sur Main Street, U.S.A.).
Premier de cette lignĂ©e, sorti le 15 fĂ©vrier 1950, Cendrillon fut un succĂšs digne de celui de Blanche-Neige et les Sept Nains. Ă Fantasyland, on retrouve son univers Ă Princess Pavilion, mais surtout Ă LâAuberge de Cendrillon. Si le lieu regorge dâallusions au film, les Imagineers se sont particuliĂšrement attachĂ©s Ă reconstituer la tour oĂč elle rĂ©side dâaprĂšs celle du dessin-animĂ©, basĂ©e notamment sur des croquis du directeur artistique de lĂ©gende Ken Anderson.
3 : Alice aux pays des merveilles đ»
Alice au Pays des Merveilles (1951) tient une place de choix Ă Fantasyland, autour de deux sĂ©quences iconiques du film : la fameuse « Partie de Thé », qui a inspirĂ© Mad Hatterâs Tea Cups et March Hare Refreshments, et la visite des jardins de la Reine de CĆur pour Aliceâs Curious Labyrinth. Ces deux sĂ©quences ont comme trait commun dâavoir Ă©tĂ© designĂ©es par Mary Blair, figure majeure des Studios, qui avait Ă©tĂ© remarquĂ©e par Walt pour son style Ă la fois moderne et colorĂ©. Pour Alice au Pays des Merveilles, elle avait eu lâidĂ©e dâajouter des stries au crayon noir sur les haies du labyrinthe, comme un clin dâĆil Ă John Tenniel, lâillustrateur original du roman de Lewis Carroll, apportant ainsi Ă ce dĂ©dale de verdure une texture et un relief qui ne demandaient quâĂ ĂȘtre transposĂ©es dans le monde rĂ©el. On retrouve aussi sa marque dans les motifs qui dĂ©corent les tasses de Mad Hatterâs Tea Cups.
4 : La belle et le Clochard đ¶đ¶
Pizzeria Bella Notte renoue bien Ă©videmment avec la scĂšne culte de La Belle et le Clochard (1955), que lâon retrouve peinte sur lâun des murs, tandis Joe le chef cuisinier et Tony le propriĂ©taire du restaurant, sont reprĂ©sentĂ©s sur deux colonnes, lâun apportant des os, lâautre prĂ©fĂ©rant offrir un plat de spaghettis, la spĂ©cialitĂ© de la maison, Ă nos deux amoureux ! Â
(Photo prise avant 2020)
5 : La belle au bois Dormant đžđŒ
La Belle au Bois Dormant (1959) est Ă©voquĂ© Ă la fois dans Le ChĂąteau de la Belle au Bois Dormant et La Confiserie des Trois FĂ©es. Pour rĂ©aliser lâicĂŽne du Parc Disneyland, les Imagineers se sont tournĂ©s, entre autres, vers Les TrĂšs Riches Heures du Duc de Berry, un ouvrage du 15e siĂšcle connu pour ses enluminures et ses miniatures, dont sâĂ©tait Ă©galement inspirĂ© Eyvind Earle, le directeur artistique du film. Ce dernier en a tirĂ© un style Ă la fois trĂšs dĂ©taillĂ©, riche de nombreuses rĂ©fĂ©rences historiques, et trĂšs gĂ©omĂ©trique, que lâon retrouve notamment dans la taille caractĂ©ristique des arbres autour du ChĂąteau de Disneyland Paris.
6 : Merlin l’enchanteur đĄ
Quant Ă Merlin LâEnchanteur, hĂ©ros du film Ă©ponyme de 1963, on peut visiter sa boutique dans le ChĂąteau de la Belle au Bois Dormant, remplie de toutes sortes dâobjets dâĂ©poques diverses, aussi dĂ©labrĂ©e que sa chambre du chĂąteau dâHector.  Et pour ce qui est de lâĂ©pĂ©e mythique qui sera dĂ©logĂ©e de lâenclume par le futur Roi Arthur, on la retrouve dans la Cour du ChĂąteau ainsi quâau Pays des Contes de FĂ©es.
Un nouvel Ăąge dâor
Si Fantasyland fait la part belle aux films de Walt Disney, les Imagineers nâont pas pour autant oubliĂ© les productions plus rĂ©centes, et notamment celles de la Renaissance de lâanimation Disney, initiĂ©e en 1989. Câest au Pays des Contes de FĂ©es, ouvert le 26 mars 1994, que ces nouveaux classiques font leur apparition Ă Fantasyland.
Câest lĂ quâon peut retrouver La Petite SirĂšne (1989), et tout particuliĂšrement le chĂąteau du Prince Ăric, rĂ©alisĂ© dâaprĂšs le design original du directeur artistique Michael Peraza, qui avait imaginĂ© ce chĂąteau aux formes originales, toutes en rondeur, et aux couleurs dĂ©libĂ©rĂ©ment mĂ©diterranĂ©ennes.
De La Belle et la BĂȘte (1991), seul film dâanimation de lâhistoire Ă avoir Ă©tĂ© nommĂ© Ă lâOscar du Meilleur Film, on peut admirer non seulement le village, mais Ă©galement le chĂąteau de la BĂȘte, deux dĂ©cors qui doivent beaucoup aux superbes Ă©tudes prĂ©liminaires de Hans Bacher, futur directeur artistique de Mulan (1998).
Quant Ă la tĂȘte de tigre qui nous permet dâaccĂ©der Ă la Caverne aux Merveilles dâAladdin (1992), elle constitue une Ă©tape dĂ©cisive dans lâhistoire de lâanimation dans la mesure oĂč il sâagit, avec le Tapis Volant, du premier personnage entiĂšrement animĂ© par ordinateur.
Et nous terminons notre voyage avec Raiponce (2010) et sa tour iconique. Une premiĂšre version Ă©tait prĂ©sente dĂšs lâouverture de lâattraction, mais elle fut remplacĂ©e en 2010 par une nouvelle, plus fidĂšle au design de Dave Goetz et Dan Cooper pour le film. Elle trĂŽne juste au-dessus de la vallĂ©e oĂč se trouve la chaumiĂšre de Blanche-Neige, comme si le temps et lâespace entre ces deux Classiques nâexistaient plus. Et câest bien lĂ toute la magie de FantasylandâŠ
J’espĂšre que ce petit voyage vous plaira car perso cela me fait un bien de fou de parler de tous ces films qui ont bercĂ© toute mon enfance et qui m’ont fait tant rĂȘverđ âš
Je vous fais de gros bisous et a trĂšs bientĂŽt pour de nouvelles aventures đđ